Créé par Transparency-One et SGS, notre podcast Line of Trust est dédié aux enjeux de transparence et de traçabilité de la supply chain. Au fil des épisodes, la question de la transparency est abordée sous tous les angles ! Retrouvez tous les épisodes du podcast Line of Trust ici.
En alimentaire comme en non alimentaire, il est indispensable pour les entreprises de pouvoir identifier et maîtriser les risques qualité, sociaux et environnementaux, mais aussi les cas potentiels de travail dissimulé ou de corruption, par une surveillance de leurs fournisseurs et du respect de leurs obligations contractuelles, légales et réglementaires.
C’est dans cet objectif que le groupement Les Mousquetaires a fait appel à la solution SGS et Transparency-One pour cartographier l’ensemble de ses produits alimentaires bio en marque propre. Un projet qui suppose d’interconnecter un nombre très important d’intervenants au moyen d’un outil fonctionnant en réseau social. Puis de les accompagner dans une démarche de transparence de l’ensemble de la chaîne, chacun à son niveau, sur des critères définis.
Comment le projet a été mis en place, comment fonctionne-t-il et pour quels résultats ? Les explications d’Olivier Touzé (Groupement Les Mousquetaires), et de Guillaume Penet (SGS), au micro de la journaliste Annie Lichtner (MyDigitalweek).
Les intervenants
Olivier Touzé
Directeur Qualité et Développement Durable
Groupement les Mousquetaires
Guillaume Penet
Chef de Projet
SGS – Transparency-One
Annie Lichtner
Journaliste, Fondatrice de MyDigitalWeek
Les faits marquants de l’interview
Comment repose le business model de votre solution ?
- Guillaume Penet : « C’est assez simple. Le coût en fait de cette plateforme est partagé entre Les Mousquetaires et les industriels qui, eux également via une souscription annuelle, vont supporter une partie du coût. Il est important de noter que les fournisseurs primaires, eux, ne seront pas sollicités pour payer. Les fournisseurs primaires, ce sont les agriculteurs, les pêcheurs, c’est à dire c le dernier maillon de la chaîne en fait. Le producteur de tomates, les agriculteurs, en fait, les éleveurs ne paieront pas cette plateforme. »
- Olivier Touzé : « Ce qu’il faut comprendre derrière ce coût et ce budget que chacun doit mettre en place, c’est que nous, on paye chacun dans ce réseau social, cette communauté, l’accompagnement aussi. Ce n’est pas que mettre des données dans une plateforme, c’est aussi l’accompagnement que SGS nous apporte aussi bien, nous pour avoir cette visibilité sur notre chaîne d’approvisionnement et pour les fournisseurs aussi, puisque chacun va y trouver son compte dans cette chaîne de transparence. Donc, on ne paie pas que le fait de mettre des données. C’est surtout qu’il y a un accompagnement réalisé par SGS pour assurer cette chaîne. Et les certificats puisqu’il assure aussi pour nous le fait que les certificats sont conformes à ce qu’on a donné dans le cahier des charges. »
Plus de transparence, un devoir de vigilance avec des certifications au niveau social, etc. Quel serait pour vous le message que vous souhaitez faire passer par rapport à tout ça ?
- Guillaume Penet : « Chaque intervenant trouve son compte à être plus transparent. Ça permet de valoriser les filières les plus vertueuses. Et une fois que cette cartographie des chaînes d’approvisionnement aura été réalisée, on aura identifié les chaînes vertueuses et on pourra passer à la deuxième étape qui concerne la traçabilité au lot. Donc, une fois qu’on a identifié les filières les plus vertueuses, on pourra se consacrer sur certaines filières, sur de la communication au consommateur à travers les lots de production. Et le consommateur pourra, à travers son téléphone portable, par exemple, avoir des informations sur l’origine de son produit.»